Avertissement
Cet article fait état de récits de violences sexuelles, notamment sur des mineures, et peut choquer.
«Release the list !» Avec une unanimité rare, les électeurs étasuniens, tant républicains que démocrates, exhortent depuis début juillet Donald Trump à publier «la» liste. A savoir : le listing supposément tenu par le pédocriminel Jeffrey Epstein, mort en 2019, des personnalités pour lesquelles il aurait organisé des rencontres sexuelles avec des femmes mineures.
Durant des années, le camp Trump n’a cessé d’affirmer l’existence d’un tel listing. La procureure générale des Etats-Unis, Pam Bondi, affirmait elle-même, en janvier, avoir le document «sur [son] bureau». Mais début juillet, la même Bondi assure non seulement qu’une telle liste n’existe pas, mais aussi que le dossier est clos, et n’a pas vocation à être rendu public. Trump abonde en ce sens, se moquant même de ceux qui, parmi ses soutiens, s’intéressent encore à un type «mort il y a plus de cinq ans». Accusé de dissimulation par sa base, Trump a finalement changé de partition, optant désormais