Question posée par Mily le 28 novembre.
Alors que la France est touchée par une cinquième vague épidémique, qui a d’ores et déjà atteint ou dépassé les trois précédentes, le gouvernement a annoncé la semaine dernière des premières mesures de restrictions, comme la fermeture des discothèques.
Or «si le nombre de contaminations explose, qu’en est-il du nombre de décès, nous demandez-vous. Si cette maladie n’est plus aussi mortelle qu’elle l’était (grâce aux connaissances, à la vaccination et à la meilleure prise en charge des formes graves), comment justifier le maintien (et le durcissement à venir ?) de mesures liberticides ?»
CheckNews
Dans un tweet publié jeudi, le ministre de la Santé, Olivier Véran, se félicitait lui aussi de la baisse – grâce à la vaccination – du nombre actuel de cas graves par rapport aux vagues précédentes, malgré un nombre très élevé de contaminations.
Lundi, 72 000 malades ont été diagnostiqués en seulement 24h, c'est un triste record depuis le début de la pandémie. La vaccination protège, il y a donc heureusement moins de cas graves que lors des vagues précédentes. pic.twitter.com/WdMRpF5AxH
— Olivier Véran (@olivierveran) December 9, 2021
Deux ans après le déclenchement de la pandémie, l’expérience des équipes médicales et l’arrivée des vaccins ont-elles conduit à rendre le Sars-Cov-2, virus responsable de la maladie de Covid-19, moins dangereux pour l’homme ?
Taux de létalité à 0,42% contre plus d’1% en 2020
Aborder la question de la mortalité du Covid-19 nécessite d’abord de définir le concept permettant de la caractériser. Au sens strict, la mortalité d’un virus est calculée en rapportant le nombre de morts à l’ensemble d’une population, qu’elle ait été infectée ou non. Or l’intérêt informatif d’un tel indicateur atteint vite ses limites : un confinement strict permettra de réduire de manière drastique le nombre de décès,