« Le nombre de victimes civiles des frappes israéliennes au Liban ces derniers jours est absolument choquant », a déclaré Emmanuel Macron hier soir, disant sa solidarité au peuple libanais.
Depuis lundi 23 septembre, l’armée israélienne bombarde massivement le Liban dans une escalade contre le Hezbollah, qui a de son côté tiré des centaines de roquettes vers le territoire hébreu. Tsahal avait revendiqué mardi avoir ciblé «1 300 cibles terroristes», mais les images de frappes aériennes sur les localités libanaises posent la question du prix payé par la population civile. Lequel est encore difficile à déterminer.
Mardi, le ministre de la Santé du Liban, Firass Abiad, avait communiqué un bilan détaillé des affrontements qui avaient eu lieu depuis la veille : 569 morts, dont 50 enfants et 94 femmes, auxquels s’ajoutaient 1 835 personnes blessées. Parmi ces chiffres, quatre des morts étaient des premiers secours, selon le ministre, tout comme 16 des blessés. Quatorze ambulances ou camions de pompiers auraient été visés. La part des femmes et des enfants, équivalent à un quart des tués, ne signifie pas que le reste des victimes sont des memb