Mediapart a été contraint de démentir fermement. Dans un article publié le 13 mai, le média d’investigation a tenté de mettre un terme à une rumeur puissante selon laquelle il s’apprêterait à publier une «liste» de dix acteurs, réalisateurs, producteurs, accusés de violences sexuelles. Le tout, à quelques heures de l’ouverture du Festival de Cannes. «Mediapart ne publie pas de liste», peut-on lire. «Quand nous révélons des faits à propos de violences sexistes et sexuelles, comme sur l’ensemble des sujets d’intérêt général que nous couvrons, nous publions des enquêtes, portant sur des informations recoupées.» Cette rumeur, qui a pris des proportions hors normes, étant relayée – ou évoquée – par de nombreux médias, circulait depuis plusieurs jours déjà.

A l’origine, on retrouve le compte X (anciennement Twitter) Destination Ciné. Qui le jeudi 2 mai, écrit, sans mentionner une liste à proprement parler : «Rumeur : le média d’extrême gauche Mediapart va sortir pendant le Festival de Cannes une nouvelle enquête #MeToo mettant en cause plusieurs acteurs du cinéma français.»

Le lendemain, ce même compte relaye un encadré de Closer, indiquant qu’il confirme ses dires. On peut lire que «selon nos informations, un média profiterait de l’afflux de stars et de journalistes sur la Croisette pour publier deu