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Mandats d’arrêt contre Nétanyahou et Sinwar : pourquoi la CPI est-elle compétente à propos de crimes à Gaza ou en Israël, et pas en Syrie ?

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Guerre au Proche-Orientdossier
La Cour pénale internationale peut connaître de crimes commis dans les cas précis que prévoit le statut de Rome, un traité international ratifié par l’Autorité palestinienne en 2015.
Le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, s'exprime après une réunion au palais législatif fédéral, à Caracas, au Venezuela, le 22 avril. (Leonardo Fernandez Viloria/REUTERS)
publié le 21 mai 2024 à 21h52

«J’ai de bonnes raisons de penser que la responsabilité pénale de Benyamin Nétanyahou, le Premier ministre d’Israël, et de Yoav Gallant, ministre de la Défense d’Israël, est engagée pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité […] commis sur le territoire de l’Etat de Palestine (dans la bande de Gaza) à compter du 8 octobre 2023.» Ce sont les mots du procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, qui a annoncé dans un communiqué publié à la mi-journée lundi 20 mai, avoir requis de la Cour cinq mandats d’arrêt contre des responsables impliqués dans la guerre en cours en Israël et à Gaza. Sont concernés Benyamin Nétanyahou et Yoav Gallant, donc, ainsi que trois cadres du Hamas, dont le chef du mouvement,