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Manifestation du 8 mars : que sait-on des heurts entre militants pro-Palestine et collectifs de la communauté juive ?

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Guerre au Proche-Orientdossier
Militants pro-Palestine et pro-Israël s’accusent mutuellement d’être à l’origine des heurts lors de la manifestation parisienne pour les droits des femmes. «CheckNews» a pu consulter des images qui retracent ces violences minute par minute.
Des heurts dans le cortège Nous vivrons, le 8 mars à Paris. (Cha Gonzalez/Libération)
publié le 10 mars 2024 à 20h21
(mis à jour le 10 mars 2024 à 20h23)

La manifestation du 8 mars à Paris, à l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, a été troublée par des affrontements violents entre des militants pro-palestiniens et le service d’ordre de collectifs de la communauté juive (Nous vivrons, 7 octobre et No Silence). Les deux «camps» ont livré des versions divergentes quant à l’origine des heurts.

Sur les réseaux sociaux, les militants pro-palestiniens ont formulé plusieurs accusations, principalement contre le collectif de femmes défendant les victimes israéliennes du 7 octobre. Il est reproché à leur service d’ordre, composé presque exclusivement d’hommes, d’avoir «tabassé» des militantes féministes lors de la journée de lutte pour les droits des femmes.

Sur Telegram, le collectif Urgence Palestine, qui appelait à manifester «pour un 8 mars antisioniste et anticolonialiste», a publié un communiqué assurant que, «aux alentours de 16 heures, des membres du cortège Nous vivrons ont violemment agressé des militant·e·s pro-palestinien·ne·s racisé·e·s et féministes présente·s à la marche». Selon sa version, «face à ce déferlement de violence, les militant·e·s agressé·e·s se sont défendu·e·s et ont permis de faire sortir ce group