La manifestation du 8 mars à Paris, à l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, a été troublée par des affrontements violents entre des militants pro-palestiniens et le service d’ordre de collectifs de la communauté juive (Nous vivrons, 7 octobre et No Silence). Les deux «camps» ont livré des versions divergentes quant à l’origine des heurts.
Sur les réseaux sociaux, les militants pro-palestiniens ont formulé plusieurs accusations, principalement contre le collectif de femmes défendant les victimes israéliennes du 7 octobre. Il est reproché à leur service d’ordre, composé presque exclusivement d’hommes, d’avoir «tabassé» des militantes féministes lors de la journée de lutte pour les droits des femmes.
Enquête
Sur Telegram, le collectif Urgence Palestine, qui appelait à manifester «pour un 8 mars antisioniste et anticolonialiste», a publié un communiqué assurant que, «aux alentours de 16 heures, des membres du cortège Nous vivrons ont violemment agressé des militant·e·s pro-palestinien·ne·s racisé·e·s et féministes présente·s à la marche». Selon sa version, «face à ce déferlement de violence, les militant·e·s agressé·e·s se sont défendu·e·s et ont permis de faire sortir ce group