Ce n’est pas le moindre des paradoxes de la communication du Hamas. Au lendemain de l’attaque du 7 octobre, inédite par son ampleur, le mouvement s’est félicité d’avoir frappé Israël comme jamais auparavant, tout en tentant de nier être responsables de la mort des civils, soit la grande majorité des 1 200 victimes assassinées ce jour-là. Depuis le 7 octobre, l’organisation palestinienne n’a eu de cesse de minimiser et nier les crimes de guerre commis ce jour, malgré les innombrables atrocités filmées que nous recensons dans un autre article. Dès le 9 octobre, Basem Naim, directeur des relations internationales du Hamas, affirmait sans ciller sur Sky News : «Nous n’avons tué aucun civil.» Les centaines de jeunes morts au festival Tribes of Nova ? Les personnes mortes dans les kibboutz, jusque dans les chambres à coucher ? Le représentant du Hamas rejeta