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Mathilde Panot, Rima Hassan : les convocations pour «apologie du terrorisme» sont-elles la conséquence d’une circulaire de Dupond-Moretti ?

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Trois jours après les attaques du 7 Octobre, le ministre de la Justice avait demandé une réponse pénale «ferme et rapide» notamment en ce qui concerne l’apologie du terrorisme.
La députée insoumise Mathilde Panot à l'Assemblée nationale, le 6 février 2024. (Xose Bouzas/Hans Lucas. AFP)
publié le 24 avril 2024 à 20h25

«Le régime macroniste aura transgressé toutes les limites imaginables.» Pour Mathilde Panot, la convocation dont elle fait l’objet pour s’expliquer dans le cadre d’une enquête pour «apologie du terrorisme» est une «instrumentalisation grave de la justice». Comme d’autres responsables insoumis, elle l’attribue donc directement à l’exécutif et à la majorité.

Le député LFI de Paris Rodrigo Arenas met plus spécifiquement en cause «la circulaire du 10 octobre 2023 du ministre de la Justice» qui serait «une atteinte inacceptable à la liberté d’expression».

Le parlementaire fait ici référence à la «circulaire relative à la lutte contre les infractions susceptibles d’être commises en lien avec les attaques terroristes subies par Israël depuis le 7 octobre 2023» prise par Eric Dupond-Moretti, trois jours après les tueries perpétrées par le Hamas.

Pas de commentaire sur des affaires individuelles

Celle-ci notait en préambule que «les attaques terroristes survenues en Israël le 7 octobre 2023, d’une ampleur sans précédent, sont susceptibles d’avoir des répercussions sur le territoire français, appelant un traitement judiciaire vigilant». Elle demandait dès lors aux parquets une réponse pénale «ferme et rapide» face à une possible «recrudescence d’infractions à caractère antisémi