«Le régime macroniste aura transgressé toutes les limites imaginables.» Pour Mathilde Panot, la convocation dont elle fait l’objet pour s’expliquer dans le cadre d’une enquête pour «apologie du terrorisme» est une «instrumentalisation grave de la justice». Comme d’autres responsables insoumis, elle l’attribue donc directement à l’exécutif et à la majorité.
Le député LFI de Paris Rodrigo Arenas met plus spécifiquement en cause «la circulaire du 10 octobre 2023 du ministre de la Justice» qui serait «une atteinte inacceptable à la liberté d’expression».
J'exprime mon total soutien à @MathildePanot, présidente du groupe insoumis à l'Assemblée nationale.
— Rodrigo Arenas (@arenasrodrigo_) April 23, 2024
À défaut d'empêcher les réelles apologies du terrorisme, la circulaire du 10 octobre 2023 du ministre de la Justice est une atteinte inacceptable à la liberté d'expression ⤵️ https://t.co/InR577UtPx
Le parlementaire fait ici référence à la «circulaire relative à la lutte contre les infractions susceptibles d’être commises en lien avec les attaques terroristes subies par Israël depuis le 7 octobre 2023» prise par Eric Dupond-Moretti, trois jours après les tueries perpétrées par le Hamas.
Pas de commentaire sur des affaires individuelles
Celle-ci notait en préambule que «les attaques terroristes survenues en Israël le 7 octobre 2023, d’une ampleur sans précédent, sont susceptibles d’avoir des répercussions sur le territoire français, appelant un traitement judiciaire vigilant». Elle demandait dès lors aux parquets une réponse pénale «ferme et rapide» face à une possible «recrudescence d’infractions à caractère antisémi