Depuis le dimanche 13 avril, une dizaine d’établissements pénitentiaires ont fait l’objet d’attaques à travers toute la France. Tirs à l’arme lourde, incendies de véhicules de surveillants pénitentiaire… Ces agressions ont été parfois assorties de tags mystérieux au nom de la «DDPF» et «DDFM».
Face au «caractère concerté» de ces actions, le Parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé mardi soir se saisir de l’enquête ouverte des faits d’«association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteinte aux personnes», «tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste commise sur une personne dépositaire de l’autorité publique», «dégradation ou détérioration en bande organisée du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes en relation avec une entreprise terroriste» en raison des actes commis à Nîmes, Marseille, Toulon, Aix-en-Provence, Valence, Villepinte, Agen, Réau-Melun et Nanterre.
Dans son communiqué, le Pnat indique que ces attaques on