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Meta annonce la fin de son programme de «factchecking», des dizaines des médias partenaires devraient être affectés

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Mark Zuckerberg a annoncé la fin, d’abord aux Etats-Unis, du programme de vérification des faits lancé par Facebook en 2016.
Au salon Vivatech 2024, à Paris. (Denis Allard/Libération)
publié le 7 janvier 2025 à 18h44

A quelques jours de la seconde cérémonie d’investiture de Donald Trump, le patron de l’entreprise Meta, Mark Zuckerberg, a annoncé une série de changements qu’il va mettre en place pour «revenir à nos racines en matière de liberté d’expression». La première d’entre elles promet de «remplacer les vérificateurs de faits par des notes communautaires, en commençant par les Etats-Unis».

En s’inspirant des notes de communauté, existantes sur le réseau social X, propriété du milliardaire Elon Musk, Mark Zuckerberg annonce mettre fin au programme de vérification des informations que Meta avait développé depuis 2016, avec plus de 80 organisations chargées de vérifier les informations dans plus de 60 langues. Dans le communiqué officiel publié par Meta, l’entreprise use de formules peu amènes avec ses partenaires fact-checkers. Ainsi on y lit que «l’objectif du programme était que ces experts indépendants donnent aux internautes plus d’informations sur ce qu’ils voyaient en ligne, en particulier sur les canulars viraux, afin qu’ils puissent juger par eux-mêmes de ce qu’ils voyaient et lisaient. Ce n’est pas ce qui s’est passé, surtout aux Etats-Unis. Les experts, comme tout le monde, ont leurs propres préjugés et perspectives. Cela s’est manifesté dans les choix que certains ont faits sur ce qu’il fallait vérifier et comment le faire. Au fil du temps, nous avons fini par vé