Menu
Libération
CheckNews

Nestlé devant la commission d’enquête : pourquoi les responsables qui ont refusé de répondre aux sénateurs ne seront finalement pas poursuivis ?

Article réservé aux abonnés
Face au silence des représentants de Nestlé, le président de la commission, Laurent Burgoa, avait plusieurs fois brandi la menace de signalements à la justice pour «refus de déposer». Ce sera finalement sans suite.
S'il n'y a pas eu de poursuites pour «refus de déposer», deux signalements pour «faux témoignages» ont été faits à la suite de cette commission d'enquête. (Nicolas Guyonnet/Hans Lucas)
publié le 26 mai 2025 à 7h19

Le rapport de la commission d‘enquête sur les pratiques des industriels de l’eau en bouteille a été rendu publique le 19 mai. A cette occasion, le président de la commission, le LR Laurent Burgoa, est revenu sur les suites judiciaires de ces auditions réalisées sous serment. Deux signalements pour «faux témoignages» ont été effectués, l’un visant l’ancien directeur de Nestlé Waters Vosges, Ronan Le Fanic qui avait écarté toute idée de contamination sur les chaînes Perrier.

L’autre est à l’initiative de la sénatrice écologiste Antoinette Guhl contre Muriel Lienau. Cette dernière avait assuré : «Toutes nos eaux sont pures à la source.» Or, selon la sénatrice, il est établi qu’une semaine avant l’audition, le groupe industriel «savait que des centaines de milliers de bouteilles Perrier contenaient des bactéries». Ces deux signalements sont susceptibles d’entraîner des poursuites contre les deux dirigeants.

En revanche, aucun signalement pour refus de répondre n’a fi