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Non, Emmanuel Macron n’a pas caché de la cocaïne prise avec Friedrich Merz et Keir Starmer dans le train pour Kyiv

Keir Starmerdossier
Les clichés de la rencontre des trois dirigeants dans un wagon de nuit ont été utilisés pour soutenir une théorie complotiste absurde, démentie par les images en haute qualité.
Les Premiers ministres britannique et allemand, Keir Starmer et Friedrich Merz, autour d'Emmanuel Macron, dans le train pour Kyiv, vendredi 9 mai. (Stefan Rousseau /AFP)
publié le 11 mai 2025 à 12h49

Vendredi 9 mai, le président de la République s’est rendu à Kyiv, en compagnie des Premiers ministres allemand et britannique, afin de soutenir l’Ukraine et proposer un cessez-le-feu à Vladimir Poutine. A bord du train de nuit qui les conduisait en Ukraine, les trois dirigeants se sont entretenus, en tenue décontractée, puis ont affiché leur complicité devant les photographes, qui accompagnaient ce déplacement tenu secret.

Ces images, partagées souvent dans une qualité altérée, ont alimenté les théories fumeuses des complotistes sur les réseaux sociaux. Ainsi, plusieurs internautes relayant des publications favorables à Vladimir Poutine ont affirmé que les trois hommes avaient consommé de la cocaïne ensemble. «La coke va décider de la Troisième Guerre mondiale» feint de s’inquiéter l’un d’entre eux.

Ils en tiennent pour preuve des vidéos qui montreraient Emmanuel Macron cacher discrètement un curieux sachet blanc, posé sur la table. Et selon ces récits, Friedrich Merz disposerait même d’une paille pour se droguer. Ces accusations complotistes rejoignent le narratif selon lequel les élites occidentales seraient dépravées et traiteraient la guerre de manière inconsciente.

Il n’en est évidemment rien. Les photographies et vidéos en haute qualité, telles que celles prises par les agences de presse AFP ou AP, montrent que le mystérieux sachet de poudre blanche est en réalité un mouchoir roulé en boule qui était posé sur la table avant l’arrivée de Keir Starmer et des caméras dans la cabine, où se trouvaient déjà Macron et Merz. La paille ressemble davantage à une touillette ou un cure-dent, qu’aurait trituré le chancelier allemand. Ce qui explique que les deux dirigeants ne souhaitent pas voir ces objets immortalisés sur les images de la rencontre.