Le 22 août, l’ONU déclarait officiellement la famine à Gaza. «Alors qu’il semble qu’il n’y ait plus de mots pour décrire l’enfer que vivent les habitants de Gaza, un nouveau terme vient s’ajouter : famine», déclarait le secrétaire général de l’ONU, António Guterres. Les experts alertaient que 500 000 personnes situées dans le gouvernorat de Gaza étaient dans un état de «catastrophe». Après des mois d’alerte des ONG sur une famine dans un territoire ravagé par les bombardements et déplacements forcés, le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), un organisme de l’ONU basé à Rome, a confirmé que le niveau d’alerte le plus élevé était atteint dans la ville de Gaza, et qu’elle s’étendrait probablement aux gouvernorats de Deir el-Balah et Khan Younès d’ici fin septembre.
Le jour même, plusieurs officiels israéliens ont riposté, dénonçant une méthodologie biaisée et des chiffres trompeurs. «L’IPC manipule les standards pour coller au narratif du Hamas», a tweet