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Non, Lucie Castets n’a pas exigé 9 000 euros de salaire comme candidate du NFP pour Matignon

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Dans un récent article, le magazine «Marianne» laisse penser que la Première ministre proposée par le NFP avait réclamé 9 000 euros de revenus mensuels. Il s’agissait en réalité d’un montant «brut employeur», dans le cadre d’un budget élaboré en étroite collaboration avec les écolos.
Lucie Castets, ex-candidate pour Matignon désignée par le Nouveau Front populaire, à Blois (Loir-et-Cher) le 30 août 2024. (Guillaume Souvant/AFP)
publié le 6 septembre 2024 à 14h52

«51 000 euros mensuels pour le staff, 9 000 pour elle… le devis de l’équipe de Lucie Castets au NFP» : tel est le titre de l’article mis en ligne le mardi 3 septembre par Marianne, à propos de l’ancienne candidate du Nouveau Front populaire (NFP) pour Matignon, jusque-là directrice des finances et des achats de la ville de Paris. Dans le corps du papier, et sur la base d’un mail dont ils ont eu connaissance, les journalistes détaillent : «A peine une semaine après l’annonce de son nom – et alors que Castets s’était mise en congé de son poste à la mairie de Paris –, son bras droit, l’énarque et conseiller référendaire à la Cour des comptes, Arnaud Bontemps, écrit à la trésorière des Ecologistes. Il souhaite une enveloppe globale de 51 000 euros pour le fonctionnement d’une équipe Castets, et réfléchit déjà à la rémunération de l’énarque à partir de septembre, date de la fin de ses «vacances».»

Et Marianne de poursuivre : «Ainsi, Bontemps précise que l’enveloppe globale (51 000 euros mensuels) ‘‘n’inclut pas, à ce stade, la rémunération de Lucie. Il faudrait a priori la prendre en compte à partir de début septembre’'. Soit une rallonge de 9 000 euros. Un budget digne d’un petit parti politique, et de quoi installer Castets en secrétaire générale d’un NFP balbutiant.» Repr