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Non, une «étude d’Harvard» ne montre pas que 377 000 Gazaouis ont disparu depuis octobre 2023

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Une faute de frappe et une mauvaise interprétation d’une étude d’un chercheur israélien ont entraîné la propagation massive de cette fausse information.
A Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, le 22 juin. (Omar Al-Qatta/AFP)
publié le 25 juin 2025 à 15h52

Depuis plusieurs jours, un nouveau bilan humain du drame en cours à Gaza circule largement sur les réseaux sociaux. D’après une «étude d’Harvard» s’appuyant sur des chiffres de l’armée israélienne, 377 000 personnes auraient disparu dans l’enclave. Soit plus de six fois le bilan officiel (56 077 morts) du ministère de la Santé, dépendant du Hamas, au 24 juin.

La différence colossale s’expliquerait par des personnes «probablement mortes sous les décombres», comme l’estime sur X l’ambassadeur de l’Etat de Palestine en Côte-d’Ivoire.

«Chaos et violence»

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