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Olivia Maurel, nouvelle figure anti-GPA, est-elle vraiment née d’une gestation pour autrui ?

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La GPA en débatdossier
Les militants pro-GPA affirment que l’expérience d’Olivia Maurel correspond en réalité à une procréation pour autrui.
Olivia Morel lors d'une conférence de presse en marge de la Conférence internationale pour l'abolition universelle de la GPA, le 5 avril à Rome. (Riccardo de Luca/Anadolu. AFP)
publié le 3 mai 2024 à 10h03

Elle est le nouveau visage des anti-GPA. Ces derniers mois, Olivia Maurel a donné de nombreuses interviews à des médias conservateurs autour de son «rêve d’abolition» de la gestation pour autrui. Dans les colonnes du Figaro, de France Soir, et tout récemment du JDD façon Bolloré, dont elle fait la une en pleine page, elle livre le témoignage d’une enfant «née par GPA» qui lutte désormais pour qu’aucun autre «n’ait à subir cela».

Depuis peu, Olivia Maurel est également la porte-parole de la Déclaration de Casablanca, publiée par le Figaro le 2 mars 2023 et dont la centaine de signataires milite pour une abolition universelle de la gestation pour autrui. Un texte qui propose notamment que les Etats puissent «sanctionner les personnes qui recourent à la GPA sur leur territoire». Cette tribune, coordonnée par Bernard Garcia Larrain, juriste et militant, a notamment amené Olivia Maurel à rencontrer le pape François en avril dernier autour de cette question.

«Décalage»

Mais la trentenaire s’est surtout fait remarquer via les réseaux sociaux. Sur son compte TikTok suivi par plus de 48 000 personnes, qu’elle décrit comme «le journal d’une bipolaire, féministe et enfant née d’une