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Où en sont les accusations visant l’UNRWA, alors que la France annonce reprendre ses versements à l’agence onusienne ?

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Paris a indiqué verser «plus de 30 millions d’euros» d’aide à l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens en 2024. Le Quai d’Orsay s’en remet aux audits confiés au bureau d’enquête de l’ONU, ainsi qu’à un groupe d’experts indépendants.
Manifestation de militants israéliens, bloquant l'entrée du siège de l'UNRWA, à Jérusalem, le 20 mars. (Hill Debbie/Hill Debbie/UPI/ABACA)
publié le 2 avril 2024 à 11h52

Une agence de l’ONU complice des crimes perpétrés par le Hamas contre Israël ? C’est l’ombre que fait planer l’Etat hébreu sur l’UNRWA, l’organe onusien en charge de l’aide aux réfugiés palestiniens, depuis plusieurs mois. De fait, les autorités israéliennes multiplient les accusations à l’égard de l’UNRWA. Israël a commencé par affirmer fin janvier que, selon les informations de ses services de renseignement, douze employés de l’agence auraient «participé activement» aux attaques menées par le Hamas le 7 octobre. Puis Tsahal a renchéri début mars en ajoutant que «plus de 450 personnes appartenant à des organisations terroristes dans la bande de Gaza, principalement le Hamas, sont aussi employées par l’UNRWA», selon ces mêmes renseignements. Des allégations qui avaient incité une quinzaine de pays, dont ses principaux donateurs comme les Etats-Unis, l’Allemagne, la Suède et le Japon, à suspendre leurs versements à l’agence pour les réfugiés