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Panthéonisation : l’Elysée avait-il évincé de la cérémonie Léon Landini, dernier survivant du groupe de résistants de Missak Manouchian ?

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Le nonagénaire, qui a bien assisté à l’hommage rendu à son camarade, a multiplié les prises de parole pour reprocher à l’Elysée d’avoir d’abord refusé de l’inviter à la cérémonie.
Lors de la cérémonie d'entrée de Missak et Melinee Manouchian au Panthéon, à Paris, le 21 février 2024. (Christophe Petit Tesson/AFP)
publié le 21 février 2024 à 20h27

C’est à 18 h 30 ce mercredi 21 février, soit exactement quatre-vingts ans après l’exécution du résistant Missak Manouchian, que débutait la cérémonie accompagnant son entrée au Panthéon, et rendant hommage à ses camarades de résistance. Mais ce n’est qu’à 9 h 15 mardi – à seulement 33 heures de l’échéance donc – que Léon Landini, dernier survivant du groupe de résistants qu’a commandé Missak Manouchian en 1943, aurait reçu une invitation pour l’événement, selon l’intéressé. Et ce uniquement en réponse à une vague de protestations née sur les réseaux sociaux, affirment le Pôle de renaissance communiste en France (PRCF) – qu’il préside – comme le média en ligne Blast – qui a publié une vidéo à ce sujet.

Dernier officier vivant des Francs-tireurs et partisans-Main-d’œuvre immigrée (FTP-MOI), la division des résistants d’origine étrangère au sein de la résistance communiste, l’Italien Léon Landini a côtoyé l’Arménien Missak Manouchian, placé à la tête du groupe entre août et novembre 1943. Mais seulement de loin, le second opérant en région parisienne, quand le premier était déployé du côté de Lyon. Quoi qu’il en soit, en tant que dernier survivant du réseau, par ailleurs président de l’Amicale des anciens combattants FTP-MOI du Bataillon Carmagnole-Liberté (du nom du bataillon de la résistance étra