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Pour la majorité présidentielle, le barrage républicain s’arrête à LFI… à quelques exceptions près

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Avec un nombre inédit de triangulaires, les consignes de désistement de la majorité seront primordiales pour empêcher une victoire du RN au second tour des législatives. Mais le flou demeure sur l’étendue du barrage.
Déclaration du Premier ministre, Gabriel Attal, après le premier tour des élections législatives, dimanche 30 juin. (Albert Facelly/Libération)
publié le 1er juillet 2024 à 8h39

Le barrage, mais jusqu’où ? Alors que l’extrême droite n’a jamais été aussi proche d’accéder au pouvoir, la majorité présidentielle n’a pas répondu clairement à la question, dimanche 30 juin. Même si le résultat du RN (33 % des suffrages) et le nombre de triangulaires record qui se profile (300 circonscriptions concernées selon les estimations des instituts de sondage) ont obligé la «majorité» à bouger.

Le camp présidentiel, après avoir mené une campagne de premier tour d’une grande violence contre le Nouveau Front populaire en renvoyant dos à dos les deux «extrêmes», a fait le choix du désistement républicain… mais la consigne demeurait dimanche soir encore peu lisible. La quasi totalité de voix de la majorité appelaient à faire barrage au RN «avec les candidats partageant les valeurs républicaines», mais sans définir clairement de qui il s’agit, et en suggérant ou en affirmant que LFI n’appartient pas à cette catégorie. En tout cas pas tous les insoumis.

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