Des dizaines de millions de vues sur X (anciennement Twitter), mais aussi sur TikTok ou Instagram. Parmi toutes les prises de parole des chefs d’Etat à l’occasion du premier jour de l’Assemblée générale des Nations unies, une a été particulièrement reprise et commentée sur les réseaux sociaux en Occident. Et il ne s’agit ni de celle de Joe Biden ou de Recep Tayyip Erdogan, ni même de celle du nouveau président iranien Masoud Pezeshkian. C’est la prise de parole de Nayib Bukele, réélu à la tête du Salvador en février avec 84,65% des voix, qui se démarque.

Le président salvadorien de 43 ans a développé une sorte de réquisitoire contre un Occident qu’il juge décadent. «Le “monde libre” n’est plus libre. Dans certaines villes, les rues n’appartiennent plus au peuple, elles sont tombées entre de mauvaises mains, celles des trafiquants de drogue et des gangs. On ne peut pas prétendre être un pays libre quand les gens ne peuvent pas marcher librement dans la rue sans craindre d’être attaqués», a dénoncé le président, dont la popularité au Salvador est en grande partie basée sur son combat mené contre les gangs. Avant de poursuivre sur «l’érosion de la liberté d’expression» : «Des citoyens de pays occidentaux ont été arrêtés pour leurs publications sur les réseaux sociaux. Les