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Pourquoi l’Elysée ou le Parlement sont-ils «épargnés» par le plan de 10 milliards d’économies voulu par le gouvernement ?

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Le gouvernement ne peut pas revenir par décret sur les crédits accordés à certaines institutions, comme le budget de fonctionnement de l’Elysée ou celui du Conseil constitutionnel.

Au Palais de l'Elysée, le 27 février 2024 à l'occasion de la visite de l'émir du Qatar. ( Ludovic Marin/AFP)
ParElsa de La Roche Saint-André
Journaliste - CheckNews
Publié le 01/03/2024 à 18h10
Question posée sur la plateforme X (ex-Twitter) le 28 février 2023.

Dans l’un des tweets de «teasing» publiés par le Canard enchaîné avant parution de son numéro daté du mercredi 28 février, on apprend que «le coup de rabot budgétaire annoncé par le gouvernement n’était censé épargner personne. Sauf… l’Elysée qui garde ses 11 % d’augmentation, l’Assemblée ses +6 %, le Sénat ses +2 % et le Conseil constitutionnel ses +34 % !»

Une information rapidement reprise par le compte Mediavenir, spécialisé dans les brèves d’actualité, dans une publication sur la plateforme X (ex-Twitter) qui frôle les 2 millions de vues. Une allusion aux pages politiques de l’hebdomadaire satirique qui revenaient, dans le numéro de mercredi, sur le plan d’économies de 10 milliards d’euros annoncé par l’exécutif il y a deux semaines, et traduit par un décret signé le 21 février par le Premier ministre. Les journalistes du Canard enchaîné relèvent que dans le cadre de ce plan, tous les ministères ne sont «pas logés à la même enseigne» en termes d’économies imposées, et par ailleurs qu’«un programme a été totalement épargné ; c’est celui qui rassemble les “pouvoirs publics”, dont les budgets ont pourtant fortement augmenté en 2024».

De fait, ce décret «portant annulation de cré