Quatorze titres de champion du monde en WRC et quatre titres en Formule 1. Voilà pour le bilan d’un pays qui, malgré l’absence d’industrie automobile en ses frontières, fait incontestablement partie du gratin mondial en sports mécaniques. Entre Tommi Mäkinen, Marcus Grönholm, Mika Häkkinen, Kimi Räikkönen, les générations finlandaises parviennent toujours à placer un pilote au sommet. Aujourd’hui, on retrouve sept représentants finlandais dans les deux principaux classements de sport automobile du monde. Personne ne fait mieux. Seule la France, qui compte cinq pilotes en World Rally Championship (WRC) et deux en Formule 1, soit l’exact inverse de la Finlande, peut se targuer du même total. Mais les ratios des deux pays sont incomparables, la nation d’Europe du Nord n’étant peuplée que de 5,5 millions d’habitants.
Les routes finlandaises, une bonne initiation au rallye
Une des clés fréquemment citées tient aux routes sinueuses qui traversent le pays. Là-bas, la plupart de celles-ci s’apparentent à des chemins, lesquels sont régulièrement enneigés et/ou très peu entretenus. Le Rallye de Finlande, autrefois appelé le Rallye des 1 000 lacs, l’illustre bien. «Pendant très longtemps, jusqu’à Loeb, personne d’autre que des Nordiques ne s’y imposait, constate Guillaume Nédélec, journaliste spécialiste du sport automobile chez Ouest-France. C’est un rallye avec beaucoup de bosses, des petites routes étroites de 2m50 avec de la terre et des arbres juste à côté où il faut rouler à plus de 150 km/h.»
Sur ces tracés, les Finlandai