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Pourquoi Marc Doyer, militant anti-vaccin, a-t-il passé onze heures en garde à vue ?

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L’homme en guerre contre Pfizer avait laissé un message sur le portable d’Emmanuel Macron, considéré comme une «menace de mort» par l’Elysée. Treize armes à feu, dont sept non déclarées, ont été retrouvées à son domicile.
Capture d'écran de la vidéo de Marc Doyer publiée sur Twitter. (Capture d'écran X)
publié le 18 avril 2024 à 14h18

Journée mouvementée pour Marc Doyer. Interpellé dès 6 heures du matin, mercredi 17 avril, à son domicile de Breuil-le-Vert (Oise), puis placé en garde à vue à la brigade criminelle de Paris, l’homme est ressorti libre en fin de journée, «sans poursuites judiciaires», indique son avocat à Emmanuel Ludot à CheckNews.

En procès contre les laboratoires Pfizer, qu’il accuse, via le vaccin anti-Covid, d’avoir provoqué le décès de sa femme Mauricette en mai 2022, morte de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, Marc Doyer est aussi porte-parole de l’association Verity France, en «croisade» pour connaître la «vérité» sur les effets secondaires des vaccins.

Lors de l’intervention des forces de l’ordre mercredi matin, Marc Doyer se serait retranché, armé, dans sa salle de bains, selon le témoignage de son fils, Romain Doyer, sur X (anciennement Twitter) : «J’ai failli perdre mon père sur un malentendu [….] Je veux remercier le policier qui était derrière la porte de la salle de bains, [car] derrière la porte, il y avait mon père avec un fusil de chasse. [….] Il a cru qu’il se faisait cambrioler.»

«Allez, salut Emmanuel»

Les raisons de son interpellat