Depuis la chute de Bachar al-Assad et sa fuite vers la Russie, les rebelles islamistes et kurdes vident une à une les prisons où le régime du boucher de Damas emprisonnait, torturait et tuait une partie de sa population. Parmi elles, la prison de Sednaya, dans la banlieue de Damas, pire lieu de détention du pays surnommé «l’abattoir», a particulièrement attiré les regards. Objet de nombreuses vidéos mises en ligne sur les réseaux et les médias, elle est arpentée depuis dimanche 8 décembre par des milliers de personnes en quête de leurs proches disparus ou d’informations sur leur sort.
Dans la confusion de cette libération, mêlée à l’espoir de retrouver des survivants, de nombreuses rumeurs sont apparues sur la présence de personnes encore emprisonnées dans les niveaux inférieurs du bâtiment, entraînant d’actives recherches dans les structures de l’édifice.
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Selon les Casques blancs de la défense civile syrienne et l’association des détenus et disparus de la prison de Sednaya, toutefois, aucun nouveau détenu n’est sorti du site depuis dimanche après-midi, malgré les opérations de sauvetage qui ont désormais cessé.
Cinq équipes d’urgence
Les images rapportant la fin de l’horreur à Sednaya apparaissent durant les premières heures du dimanche 8 décembre. Elles montrent des dizaines de personn