Le procès des viols de Mazan, emblématique de la «soumission chimique», s’est ouvert le 2 septembre à Avignon. Alors que la cour criminelle du Vaucluse doit juger 51 hommes, accusés d’avoir violé Gisèle Pelicot, plongée dans un état «proche du coma», droguée à de très nombreuses reprises par son mari, Dominique Pelicot, au domicile familial, des activistes ou internautes d’extrême droite affirment que Dominique Pelicot avait sélectionné, parmi les violeurs de sa femme, des hommes racisés «pour la punir de son racisme».
Alice Cordier, cheffe du collectif identitaire Nemesis, s’est ainsi fendue d’un tweet : «Les féministes sont assez discrètes sur cette affaire. Rappelons que le type a prostitué sa femme explicitement à des hommes racisés pour la «punir de son racisme» car cela l’excitait. Etrange que ça ne fasse pas plus de bruit.»
Les féministes sont assez discrètes sur cette affaire.
— Alice Cordier (@CordierAlice2) September 2, 2024
Rappelons que le type a prostitué sa femme explicitement à des hommes racisés pour la « punir de son racisme » car cela l’excitait.
Étrange que ça ne fasse pas plus de bruit. https://t.co/DbhMUlXxVK
De la même manière, la revue de presse d’extrême droite Fdesouche qualifie Dominique Pelicot de «prédateur antiraciste».
Fdesouche et les autres internautes relayant cette rhétorique s’appuient tous sur un article du