L’opération «Rising Lion» lancée par Israël a mobilisé 200 avions pour frapper une centaine de sites stratégiques iraniens : des infrastructures nucléaires ou militaires, mais aussi le réseau de commandement des Gardiens de la révolution.
Les cerveaux du nucléaire iranien détruits à Téhéran
La capitale iranienne a été particulièrement touchée par l’opération israélienne. CheckNews y a recensé une quinzaine de frappes survenues aux alentours de 3h30 du matin, principalement dans la moitié nord de la ville. Selon l’agence de presse iranienne Mehr, le bilan des frappes à Téhéran est estimé à au moins 78 morts et 329 blessés.
Parmi les cibles dans la zone de Téhéran figurent d’importants sites militaires : la base de Parchin, l’arsenal militaire de Bid Kaneh, la base de Shian et le quartier général des Gardiens de la révolution.
Mais l’essentiel des frappes s’est concentré sur des bâtiments résidentiels, dont certains abritaient de hauts responsables militaires iraniens. Selon le canal Telegram des Gardiens de la révolution, le chef de leur unité, Hossein Salami a été visé et tué dans un immeuble du nord-ouest de la capitale. Ali Shamkhani, ancien secrétaire du conseil suprême de sécurité nationale, qui supervisait les négociations nucléaires avec les Etats-Unis, a été ciblé et tué dans son