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Que cache «Royaltiz», l’entreprise permettant de miser sur des «talents», et dans laquelle Hanouna a investi ?

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La plateforme d’investissement est critiquée pour son caractère hautement spéculatif. La mécanique globale de la plateforme s’apparente davantage à celle du pari.
L'animateur Cyril Hanouna à Paris, le jeudi 14 mars. (Denis Allard/Libération)
publié le 20 mars 2024 à 16h34

Gros coup de com pour Royaltiz. Dans une vidéo de trente-sept secondes publiée sur son compte Twitter, Cyril Hanouna a annoncé, dimanche 17 mars, rejoindre cette plateforme d’investissement. Sur son site, cette dernière affirme permettre «pour la toute première fois d’investir sur des talents». «En 2024, je rentre en Bourse […] grâce à cette société pour laquelle j’ai eu un énorme coup de cœur», a ainsi annoncé l’animateur à ses «chéris» : «Donc vous allez pouvoir investir sur moi. Ce sera dès le 29 mars à 18 heures, je rentrerai en cotation. Vous allez pouvoir investir sur ma personne.» Et de conclure : «Royaltiz, c’est la nouvelle licorne, c’est une société qui va cartonner.»

Hanouna a effectivement eu un «énorme coup de cœur» pour Royaltiz, que l’on peut même chiffrer à 3 millions d’euros. Soit le montant qu’il a investi dans l’entreprise l’année dernière, représentant 2 % du capital, via BDIGIT, l’une de ses nombreuses sociétés. Une participation sur laquelle l’animateur reste très discret dans le cadre de la promotion qu’il fait de la boîte ces derniers jours, se contentant de faire apparaître, sans plus de détails, la mention «collaboration commerciale» au-dessus de sa vidéo.

«Utiliser sa notoriété pour se faire de l’argent via une plateforme d’investissement spéculatif, sur le dos d’abonnés et abonnées parfois en situation précaire