«Glaçants.» Le porte-parole du gouvernement Eylon Levy a indiqué fin novembre ne pas être en mesure de révéler les détails issus de l’enquête officielle concernant les conditions de détention des otages récemment libérés par le Hamas. Mais que les différents éléments donnés par les familles, notamment par voie de presse, faisaient froid dans le dos.
«Les otages n’étaient pas détenus dans des conditions «correctes» contrairement à ce que certains ont pu cyniquement affirmer. Nos enfants ont été sérieusement maltraités», a ainsi avancé Eylon Levy lors d’une conférence de presse. Le porte-parole cite notamment les vidéos, tournées et diffusées par le groupe islamiste, de foules qui crient autour des otages lors de leur libération, comme ce fut par exemple le cas pour Mia Shem. Le ministère de la Santé israélien a également indiqué que les femmes âgées libérées par le Hamas avaient «perdu entre huit et quinze kilos en moyenne». «C’est une maltraitance, c’est de la torture», estime Eylon Levy, rappelant que le Hamas a jusque-là toujours refusé que la Croix-Rouge puisse accéder aux otages.
Les libérations étant très récentes, et concernant un nombre important de mineurs, la plupart des anciens otages n’ont pas encore pris directement la parole. Les témoignages dont on dispose à ce jour proviennent des familles et proches des ex-détenus. S’ils sont par essence difficiles à recouper de façon individu