Longue d’un peu plus de trois minutes, une vidéo, rendue publique le 22 mai par le compte X (anciennement Twitter) officiel d’Israël, montre cinq soldates de Tsahal, capturées par des membres du Hamas dans la base de Nahal Oz, à la frontière avec Gaza. Les images, éditées pour occulter les cadavres des autres captifs, datent du 7 octobre, jour de l’attaque sanglante du Hamas en Israël.
Visages effrayés, les jeunes femmes sont assises à même le sol dans des pyjamas souillés de sang. Elles sont ligotées, avant d’être emmenées de force dans des véhicules pour quitter la base, en direction de l’enclave palestinienne.
Contactées par CheckNews, les familles des victimes expliquent que l’armée israélienne leur a montré ces images «quelques semaines plus tôt». Elles auraient alors autorisé leur diffusion, afin de mettre la pression sur le gouvernement Nétanyahou. «Le gouvernement israélien et la communauté internationale ne peuvent pas perdre un instant de plus», exige le collectif des familles Bring Them Home Now, qui réclame un «retour à la table des négociations».
Cinq visages connus
Les visages des soldates avaient déjà circulé sur les réseaux sociaux en janvier, lors de la diffusion d’un très court extrait de la vidéo. Le compte officiel de l’Etat israélien rappelle leurs identités : il s’agit de Liri Elbag, Karina Ariev, Agam Berger, Daniela Gilboa et Naama Levy, toutes âgées de 19 ans. D’a