Alors que les violences sexuelles et viols dont sont accusés les terroristes du Hamas le 7 octobre font l’objet d’une enquête aussi colossale que complexe en Israël, de nombreuses voix ont aussi alerté ces derniers mois sur les violences sexuelles dont auraient été victimes – et pourraient encore l’être – les femmes otages détenues à Gaza par le Hamas ou d’autres groupes terroristes. CheckNews fait le point sur les témoignages existants, mais aussi sur certaines rumeurs infondées qui ont circulé ces derniers jours en France.
En novembre, sur les 225 otages identifiés détenus par le Hamas ou un autre groupe palestiniens, on comptait 190 adultes, dont 65 femmes, ainsi que 35 mineurs. Après les libérations d’une centaine d’otages dans le cadre d’un échange avec des prisonniers palestiniens lors de la trêve fin novembre, on estime que quatorze femmes âgées de 18 à 39 ans sont encore retenues à Gaza (1).
«L’une des raisons pour lesquelles [les membres du Hamas] ne veulent pas libérer des femmes qu’ils retiennent en otage et que cette pause a volé en éclats, c’est qu’ils ne veulent pas que ces femmes racontent ce qui leur est arrivé pendant leur détention», affirmait le porte-parole du département d’Etat américain, Matthew Miller devant la presse fin novembre. Néanmoins, comme