Six jours après l’attaque meurtrière du Hamas en Israël, Tsahal ordonnait aux Palestiniens de quitter le nord de la bande de Gaza, intensément bombardé depuis le 7 octobre. Deux semaines après cet ultimatum adressé à plus d’un million de personnes d’après l’ONU, différents éléments rassemblés par CheckNews montrent que le sud de l’enclave, où se sont déplacés en masse les Gazaouis, n’est pas pour autant épargné par des frappes aériennes meurtrières. Vidéos amateurs, communications de l’armée israélienne et images prises par des photojournalistes sur place témoignent de nombreux bombardements tuant et blessant des civils.
«Aucun endroit n’est sûr à Gaza», a souligné vendredi 27 octobre la porte-parole du Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, Ravina Shamdasani, en constatant que «bien qu’elles aient ordonné à plusieurs reprises aux habitants du nord de la bande de Gaza de se déplacer vers le sud, suggérant que celui-ci était sûr, les forces israéliennes ont intensifié leurs frappes sur les deux gouvernorats du sud et sur le centre de la bande de Gaza au cours des derniers jours».
Les premiers avertissements de l’armée israélienne remontent au 12 octobre. Ce soir-là, peu avant minuit, les responsables de l’ONU à Gaza sont «informés par leurs officiers de liaison de l’armée israélienne que la totalité de la population au nord de Wadi Gaza devait être r