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Quel est le taux de létalité de la nouvelle souche du MPox, anciennement appelé «variole du singe» ?

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L’OMS a lancé une alerte mondiale pour ce virus considéré comme plus transmissible et mortel que la souche de 2022. Mais sa létalité est pour l’heure incertaine, car basée sur les seuls cas en Afrique.
En 2022-2023, le virus Mpox s’était propagé à une centaine de pays dans le monde, conduisant à 90 000 contaminations et 140 décès. (Fred Hutchinson Cancer Center/REUTERS)
publié le 21 août 2024 à 7h37

Le virus MPox fait son retour sur le devant de la scène. Anciennement appelée variole du singe, la maladie qu’il suscite, et qui se transmet essentiellement par contacts interhumains, se traduit en des éruptions cutanées, après une période d’incubation moyenne de 12 jours.

Mercredi, 14 août, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a émis son plus haut niveau d’alerte mondiale face à la résurgence de ce virus sur le continent africain. Une «urgence de santé publique de portée internationale», similaire à celle émise en juillet 2022 (et levée en mai 2023) pour ce même virus. Enfin, pas tout à fait le même.

En 2022-2023, le virus Mpox qui s’était propagé à une centaine de pays dans le monde, conduisant à 90 000 contaminations et à 140 décès, soit un taux de létalité de 0,15 %, concernait le clade (groupe) 2, et plus précisément son sous-clade 2b. Une souche essentiellement présente en Afrique de l’Ouest, et dont la source apparaît au Nigeria, en 2017.

Cette fois-ci, il s’agit de 1b, apparu en septembre 2023 dans l’est de la république démocratique du Congo (RDC). Un sous-clade du clade 1 présent en Afrique centrale, identifié dans les années 7