Le bilan des opérations israéliennes à Gaza depuis le 7 octobre, recensé par le ministère de la Santé palestinien contrôlé par le Hamas, dépasse désormais les 26 000 morts. Un chiffre qui n’est plus vraiment discuté. Le 4 décembre, alors que le bilan dépassait 15 000, les agences de presse AP et AFP citaient des officiels israéliens affirmant que le décompte des autorités gazaouies était «assez précis».
L’époque où les chiffres étaient remis en cause, notamment après l’explosion de l’hôpital Al-Ahli, pour laquelle le ministère de la Santé avait donné un bilan de 471 morts jugé unanimement gonflé, semble révolue. Les données issues du gouvernement palestinien sont même, selon différents chercheurs, plutôt sous-évaluées. En cause, la méthode que le ministère de la Santé utilise pour recenser les plus de 26 000 morts. Le ministère de la santé de Gaza, sous contrôle du Hamas, explique à CheckNews que les personnes portées disparues et les corps coincés sous les décombres (estimés à 8 500 personnes) ne sont pas comptés comme décédées, tout comme les personnes non identifiées arrivées à l’hôpital, les corps non identifiés dont le corps a é