Les médias anglophones ont subi des baisses de trafic allant jusqu’à 96% sur leurs pages de codes promo. Depuis le 5 mai, Google a en effet déréférencé ces pages pour une vingtaine de médias américains, britanniques et australiens, comme l’ont remarqué plusieurs spécialistes du référencement sur X (ex-Twitter). Cette évolution s’inscrit dans la politique de lutte du moteur de recherche contre les contenus considérés comme du spam.
Google veut en effet retirer de ses résultats de recherche les pages «de mauvaise qualité fournies par des tiers» (en l’occurrence les codes promos) qui capitalisent sur la réputation du site d’hébergement (ici les médias).
Pour les entreprises de presse, bien qu’éloignés des enjeux d’information, les codes promo sont une façon de diversifier les sources de revenus (qui existaient d’ailleurs avant le numérique) : pour chaque personne utilisant le coupon, le média touche une commission. En plus de ces commissions, les médias vont bénéficier d’un trafic important sur ces pages de codes promo, qui viennent grossir leur audience globale. Le consultant SEO Carl Hendy avance par