«Sa vocation exclusive est la protection de la vie juive dans toute sa pluralité.» Sur son site Internet, le Service de protection de la communauté juive (SPCJ) rappelle avoir «été créé en 1980 au lendemain de l’attentat de la rue de Copernic à Paris, d’une volonté commune des institutions juives de France» et qu’il s’agit d’une «organisation apolitique, à but non lucratif».
Cette institution très discrète, qui est régulièrement évoquée par la presse dans les périodes de menaces visant la communauté juive, est apparue à nouveau sur le devant de la scène vendredi 8 mars, dans le cadre de la manifestation parisienne pour les droits des femmes. Comme le racontait CheckNews, le SPCJ a été à la fois pris à partie par des manifestants (cible de jets de projectiles) et accusé de participer à des violences (insultes, bousculades et utilisation de gaz lacrymogène notamment). Sa présence avait été demandée par le collectif Nous vivrons, qui se donne pour objectif de «porter la voix des victimes israéliennes des massacres du 7 octobre 2023 et celle des otages» et «notamment les femmes encore retenues par les terroristes du Hamas et exposées à leurs violences et les viols, et appeler à leur libération immédi