Afin de lutter contre les fausses informations sur le web, Emmanuel Macron a mis en place, mercredi à l’Elysée, une commission chargée, entre autres, de «définir un consensus scientifique sur l’impact d’Internet», et de «formuler des propositions dans les champs de l’éducation, de la prévention, de la régulation, et de la judiciarisation des entrepreneurs de haine». Intitulée «Les lumières à l’heure du numérique», cette commission, présidée par le sociologue Gérald Bronner, devra rendre un rapport courant décembre.
Outre Bronner, lui-même épinglé pour avoir véhiculé une fausse information dans l’un de ses ouvrages, un nom, au sein de cette commission, a particulièrement fait sursauter de nombreux internautes : Guy Vallancien. Agé de 75 ans, cet urologue renommé, membre de l’académie de médecine (comme Bronner), s’est en effet illustré, de façon polémique, dans différents dossiers au cours de sa carrière.
«Charnier» de Descartes
A commencer par son implication dans le «charnier» de l’université Paris Descartes, mis au jour par la journaliste Anne Jouan dans l’Express, en novembre 2019. Au s