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Qu’y a-t-il derrière la colère de la communauté afghane à Paris ?

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L’incendie de la rue de Charonne qui a provoqué la mort de trois ressortissants afghans a été suivi de débordements ce week-end. Sur fond de silence des autorités, les rumeurs courent dans la diaspora.
Capture d'écran d'une vidéo de la manifestation. (Capture d'écran X )
publié le 23 avril 2024 à 17h58

La scène a été massivement partagée par des personnalités d’extrême droite. Samedi 20 avril, dans le XIe arrondissement de Paris, plusieurs ressortissants afghans ont été filmés en train de commettre des dégradations au niveau du croisement de la rue de Charonne et du boulevard Voltaire, au moment de la dispersion par les forces de l’ordre d’une manifestation déclarée par une association de la diaspora afghane.

En toile de fond : l’inquiétude de la communauté à la suite de la mort de trois ressortissants du pays dans un incendie du quartier Charonne, au cœur d’une enquête pour homicide confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne. Enquête dont les éléments sortis dans la presse ne semblent pas convaincre certains membres de la diaspora.

Les faits remontent au 7 avril. Ce soir-là, aux alentours de 20 heures, un incendie, précédé d’une détonation, se déclare au 7e étage d’un immeuble situé au 146 rue de Charonne. Par la fenêtre, un homme interpelle les passants, tente de grimper sur le balcon voisin et chute lourdement au sol. Il décédera peu de temps après. A l’intérieur,