Le Premier ministre d’Israël, Benyamin Nétanyahou, «provoque tant de douleur, de destruction et de rancœur à Gaza et dans le reste de la Palestine que la solution à deux Etats est en danger», a lancé Pedro Sánchez face aux députés espagnols, ce mercredi 22 mai. Le chef du gouvernement espagnol a annoncé sa décision de se joindre à la Norvège et l’Irlande dans leur engagement de reconnaître un Etat palestinien. L’initiative coordonnée de ces trois pays devrait intervenir le 28 mai.
D’ici là, d’autres Etats européens pourraient se joindre à cette initiative, comme Malte ou la Slovénie, mais pas la France. La diplomatie française considère en effet qu’à ce stade, les conditions ne sont pas réunies «pour que cette décision ait un impact réel» sur la mise en œuvre d’une solution à deux Etats.
Dans une déclaration écrite consultée par CheckNews, le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, souligne en premier lieu que la reconnaissance d’un Etat de Palestine «n’est pas un tabou pour la France». Mais «cette décision doit être utile, c’est-à-dire permettre une avancée décisive sur le plan politique», poursuit-il dans ce document signé en marge de la réception à Paris de son homologue israélien Israël Katz. Dès lors, Séjourné es