Mardi 12 mars au matin, des étudiants ont occupé le grand amphithéâtre de Sciences-Po Paris, empêchant la tenue d’un cours, dans le cadre de la journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine. L’événement a d’abord occasionné des tensions entre élèves, avant de devenir une affaire nationale.
A la mi-journée, mardi, l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) publie sur Twitter (renommé X) deux photos et une vidéo. On y voit l’amphithéâtre principal de l’établissement, baptisé «Boutmy», renommé «amphithéâtre Gaza», aux couleurs de la Palestine, pour l’occasion. Sur la vidéo, on entend des élèves entonner un chant en soutien aux Palestiniens : «Pour l’honneur de la Palestine, et pour ceux qu’on assassine, même si Sciences-Po ne veut pas, nous on est là !»
Mais l’UEJF assure surtout qu’une étudiante a été empêchée d’accéder à l’événement (sans que la vidéo et les photos ne montrent cet événement en particulier). L’association écrit : «“Ne la laissez pas rentrer, c’est une sioniste.” Limite franchie à Science-Po où le grand amphi est occupé. Les étudiants de l’UEJF y sont pris à partie comme juifs et sionistes. Nous appelons à la levée immédiate du blocus et à des sanctions exemplaires contre ces étudiants.»
«Ne la laissez pas rentrer, c’est une sioniste»
— UEJF (@uejf) March 12, 2024
Limite franchie à @sciencespo où le grand amphi est occupé. Les étudiants de l’UEJF y sont pris à partie comme juifs et sionistes.
Nous appelons à la levée immédiate du blocus et à des sanctions exemplaires contre ces étudiants. pic.twitter.com/mUi2b4P35y
C’est cette phrase qui