Question posée par Charlotte le 25 mars
Elle a été adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale, le 19 mars dernier. La proposition de loi pour démocratiser le sport était porteuse d’espoir pour les associations de lutte contre les discriminations envers les personnes lesbiennes, gays, bi, trans et intersexes. Plusieurs amendements allant dans ce sens ont été rejetés. C’est le cas de celui portant sur la nomination d’un référent chargé de l’inclusion au sein des fédérations sportives.
D’autres, néanmoins, ont remporté l’adhésion des députés. Ainsi, le sous-amendement porté par le député LREM Raphaël Gérard, visant à «consacrer le principe d’égalité sportive des personnes trans dans la pratique sportive», a été adopté le 17 mars dans la soirée.
Je salue l’adoption de mon amendement qui consacre le principe d’égalité d’accès des personnes #trans dans la pratique sportive !
— Raphaël Gérard (@RaphaelGerard17) March 17, 2021
L’identité de genre est pleinement reconnue dans le droit de la non-discrimination français : elle a sa place dans le code du sport#LoiSport pic.twitter.com/LC3MgWPDE4
L’adoption de cet amendement – et le message du député s’en félicitant sur les réseaux sociaux – a suscité de nombreux commentaires transphobes. Parmi leurs auteurs, on retrouve notamment des personnes qui s’inquiètent que des femmes trans puissent dorénavant investir les vestiaires féminins, les ramenant ainsi à leurs organes sexuels et à leur supposée orientation sexuelle.
D’autre part, des commentaires et articles de presse – notamment la revue souverainiste Front populaire