Dans une vidéo ancienne republiée après sa mort, un ami lui demande : «Que va-t-il se passer, quand on sera tués ?» Hassan Eslaiah répond : «Ça sera un jour normal. Après l’enterrement, personne ne se souviendra de nous.» Dans la nuit du 12 au 13 mai, le journaliste palestinien Hassan Eslaiah, très suivi sur les réseaux sociaux depuis le début de la guerre à Gaza, a été tué par une frappe israélienne sur un hôpital de Khan Younès, dans le sud de l’enclave.
Hassan Eslaiah était en rémission dans cet hôpital, après avoir été blessé par une précédente frappe de l’armée israélienne, le 7 avril. CheckNews avait alors raconté les conséquences de cette attaque ayant visé une tente de journalistes près du même hôpital et faisant trois morts, dont deux photographes. Hassan Eslaiah avait explicitement été visé par l’armée israélienne, qui le qualifiait de «terroriste», «qui opère sous l’apparence d’un journaliste et possède une entreprise de presse».
Cinq semaines plus tard, le même