Ce n’est pas une surprise, la propagande de Moscou peut aller jusqu’à nier l’évidence. Nouvel exemple avec l’utilisation de drones Kamikaze achetés à l’Iran, les Shahed-136, que la Russie refuse obstinément de reconnaître. Les mêmes ont pourtant été largement photographiés et filmés s’écrasant depuis deux semaines contre des infrastructures civiles en Ukraine, notamment à Kyiv. Sur la seule journée du 17 octobre, 36 drones suicides ont été lancés sur Ukraine. D’après Volodymyr Zelensky, Moscou en aurait commandé 2 400 à Téhéran. Face à ces affirmations, les représentants de Moscou se sont pourtant évertués à réfuter l’origine iranienne de ces équipements via différents canaux diplomatiques et officiels.
Des drones iraniens utilisés par Moscou en Ukraine ? «Nous n’avons pas de telles informations», a rétorqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à la question d’un journaliste, le 18 octobre. Et de marteler : «De la technologie russe est utilisée, avec des noms russes.» Deux jours plus tard, le représentant permanent de la Russie à l’ONU, Dmitry Polyansky,