«Après les tensions, la discussion.» Dans le contexte d’une journée particulièrement tendue pour l’ouverture du Salon de l’agriculture (au point que les forces de l’ordre ont dû être déployées), un dialogue a tant que bien mal pu se tenir à l’écart du tumulte. Entouré d’une trentaine d’agriculteurs, le Président a écouté les revendications de professionnels du secteur. Parmi eux, un homme prend la parole sur la question des normes, qui seraient appliquées de façon trop stricte par l’administration : «J’ai été contrôlé trois fois dans la même année. J’ai broyé des chardons pas à la bonne date. 28 000 euros d’amende, vous vous rendez compte ? C’est plus que les revenus d’exploitation d’une ferme. Faut pas s’étonner que les gens se suicident. C’est du totalitarisme complet. Qu’il y ait des normes, c’est bien, mais il faut que votre administration soit un peu plus souple, compte tenu du contexte.»
La phrase, citée dans le reportage de Libération, a également été captée par les caméras, comme celle de CNews par exemple. L’extrait, diffusé sur les réseaux sociaux, a suscité de vives réactions, de nombreux internautes y voyant le symbole de contrôles et sanctions abusifs dont les agriculteurs seraient victimes.
Quand cet agriculteur qui s'exprime parfaitement évoque son amende de 28000 euros pour avoir broyé des chardons à la mauvaise date, E. Macron et A. Pannier-Runacher demeurent impassibles, pourtant c'est bien leur administration qui punit les agriculteurs à des peines aussi… https://t.co/iIGTXlto5Y
— Carėne Tardy (@Carene1984) February 24, 2024
«J’ai dit oui sans trop y réfléchir»
CheckNews a retrouvé l’homme en question : il s’agit d’un cultivateur et chef d’