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«Un détricotage du droit international humanitaire» : l’envoi par les Etats-Unis de mines antipersonnel à l’Ukraine inquiète les ONG

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Guerre entre l'Ukraine et la Russiedossier
Si l’utilisation de ces armes est jugée essentielle par Kyiv pour freiner l’infanterie russe, Human Rights Watch dénonce une violation du traité d’interdiction des mines antipersonnel, dont l’Ukraine est signataire. Le département d’Etat américain évoque des mines «non persistantes».
Human Rights Watch dénonce une violation du traité d’interdiction des mines antipersonnel, dont l'Ukraine est signataire. (Diy13/Getty Images. iStockphoto)
publié le 21 novembre 2024 à 20h12

Ce mardi, l’administration Biden a autorisé l’envoi de mines antipersonnel terrestres aux forces ukrainiennes, en grande difficulté face aux assauts du Kremlin. Une décision catastrophique pour les organisations de défense des droits humains, qui rappellent que l’Ukraine est signataire de la convention sur l’interdiction des mines antipersonnel, que le pays violerait donc. Ce type d’armes, particulièrement critiquées pour le danger qu’elles représentent pour les populations civiles à court et à long terme, est massivement utilisé par les forces russes depuis le début de la guerre.

L’information est d’abord sortie avec les scoops de différents titres américains, dont le Washington Post, rapportant cette nouvelle livraison d’armes controversée à l’Ukraine (sources anonymes à l’appui). Le secrétaire à la défense américain, Lloyd Austin, a rapidement reconnu et justifié officiellement la décision lors de son déplacement au Laos, comme le rapporte notamment CNN : «Les Russes ont eu tellement de mal à mener à bien leur combat qu’ils ont quelque peu changé de tactique», a déclaré ce dernier. «Ils [n’avancent] plus avec leurs forces mécanisées. I