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Un professeur d’université à Nice a-t-il été suspendu trois ans pour avoir dit qu’«un homme est différent d’une femme» ?

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Les trois codirecteurs de l’ouvrage «Face à l’obscurantisme woke» affirment qu’un professeur de psychologie a été sanctionné pour des propos tenus en cours. L’université avance d’autres faits.
Devant l’université Côte d’Azur de Nice, en juin 2022. (SYSPEO. SIPA)
publié le 14 mai 2025 à 16h43

Les anti-woke ont leur martyr. Comme un élément de langage répété à l’unisson, les trois codirecteurs de l’ouvrage Face à l‘obscurantisme woke évoquent, depuis des semaines, le même exemple de «censure» présumée d’un professeur de psychologie officiant à l’université de Nice.

Le 4 mai sur Sud Radio, Emmanuelle Hénin, l’une des trois signatures figurant en une du livre, est l’invitée d’Alexandre Devecchio. «Les carrières universitaires de ceux qui essayent de résister à cet obscurantisme woke sont-elles bloquées, voire annulées ?» interroge le journaliste. Réponse de la professeur de littérature à Sorbonne Université : «Oui, on a plusieurs exemples [parmi] les collègues qui s‘adressent à notre collectif. Mais le plus énorme, c‘est sans doute un collègue de psychologie qui est suspendu trois ans sans traitement, pour avoir dit qu’un homme