Question posée par Mathieu le 10 février 2024.
Ces mardi 13 et mercredi 14 février, l’Assemblée nationale s’est penchée sur le «projet de loi visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires». Parmi les dispositions que comporte le texte, l’une est particulièrement contestée : la création d’un nouveau délit sanctionnant la provocation à l’abandon ou à l’abstention de soins. En bref, il s’agit de punir le fait de pousser un malade à ne pas suivre ou arrêter de suivre le traitement prescrit par la médecine conventionnelle, et de l’exposer ainsi à de graves risques pour sa santé.
A en croire l’émission Touche pas à mon poste du 9 février, le projet conduirait à «interdire la critique contre le vaccin du Covid». Une critique qui n’est pas isolée. Depuis plusieurs semaines, au moins deux pétitions circulent en ligne dans le but de «faire obstacle à son article 4». L’une émane de l’Association internationale pour une santé naturelle, scientifique et humaniste, une structure suisse déjà épinglée pour avoir relayé de fausses informations sur la gestion des pandémies (ici par 20 Minutes par exemple). Dans le texte joint à sa pétition, l’organisme écrit qu’un tel texte «menace de punir toute personne qui oserait remettre en question ou critiquer les traitements médicaux officiellement approuvés, y compris les médicaments et les vaccins».
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