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Violences urbaines : le Pôle national de lutte contre la haine en ligne saisi de 92 faits depuis la mort de Nahel

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Le gouvernement avait rappelé les plateformes des réseaux sociaux « à leurs obligations » pendant les émeutes. Souhaitant notamment qu’elles répondent aux réquisitions judiciaires.
Le 28 juin à Nanterre, lors d'une nuit d'émeutes consécutives à la mort du jeune Nahel. (Corentin Fohlen/Liberation)
publié le 14 juillet 2023 à 9h11

Interrogé par nos confrères de Public Sénat ce mercredi 12 juillet, le ministre chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, Jean-Noël Barrot, a dressé un premier bilan des discussions entretenues avec les plateformes de réseaux sociaux Meta, Twitter, Tiktok et Snapchat, suite aux émeutes qui ont eu lieu après la mort de Nahel. Le gouvernement a plusieurs fois critiqué le rôle néfaste qu’ont pu avoir ces sites, dénonçant notamment un «effet amplificateur».

«Le résultat c’est que ce sont des milliers de contenus qui ont été retirés, des centaines de comptes qui ont été supprimés, des dizaines de réquisitions qui ont été traitées», a affirmé le ministre, ajoutant «qu’on voit d’ores et déjà dans des dizaines de départements des condamnations, y compris à des peines de prison, tomber pour des faits de haine ou d’incitation à la haine en ligne pendant le premier épisode d’émeutes».

Combien de condamnations ont eu lieu pour des appels à la haine en ligne dans ce contexte ? Ni le cabinet de Jean-Noël Barrot, qui a préféré renvoyer vers le ministère de la Justice, ni ce dernier n’ayant donné sui