Mais que lui ont-ils dit qui ait pu déclencher un tel degré d’hilarité ? C’est ce qu’on se demande à découvrir le déploiement de Cécile Duflot, secrétaire générale des Verts, tandis que Daniel Cohn-Bendit, à sa droite, et José Bové, à sa gauche, se penchent sur son cas. Comme on ne connaîtra jamais la réponse (à moins que José et Daniel donnent du mail), les hypothèses se bousculent. On suppose que cela devait êtretrès marrant pour que Duflot se lâche, aussi béante, au point qu’on puisse vérifier si oui ou non elle a été opérée des amygdales.

Bien que l’image ne soit pas bruitée, on peut imaginer que cela fit du bruit. Cela ne se voit pas très bien mais, surgissant de la droite, un quidam est en train de traverser l’image et, manifestement, ce rire sonore lui a fait tourner la tête. On note aussi au tout premier plan que d’autres photographes, comme aimantés par le vertige de ce gouffre, sont en train de mitrailler la crise de ririte. Ce qui ne nous avance pas sur la cause de cette joie apparemment irrépressible.

Le mouvement suspendu de Bové est une première piste. Les mains presque jointes, est-il entrain d'applaudir au décrochage de mâchoires de la leader verte ? Ou bien, joignant son geste à sa parole, est-il en train de lui mimer une bonne blague ? «Et à ce moment-là, j'offre à Voynet une galette de quinoa bio, sauf que je l'avais farcie au piment d'Espelette. Bonjour l'incendie !» Ce genre. Mais on voit aussi que Cohn-Bendit n'est pas en reste et participe à la co