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Libération

Et hop, PS is back ?

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publié le 29 novembre 2008 à 6h51

L’élection au PS a montré un défaut ontologique de la démocratie : n’importe qui vote pour qui il veut (ou pour qui le patron de sa fédération veut). C’est insupportable. Tous les commentateurs s’accordent pour qu’une des premières mesures de la nouvelle première secrétaire soit d’y mettre bon ordre. En toute justice, après les contestations, il aurait fallu organiser un nouveau vote parmi les militants juste pour savoir s’il fallait revoter. Ça pose la question de la démocratie participative. Ségolène Royal semble être pour qu’on étende la participation aux juges via un procès. Martine Aubry paraît vouloir que les électeurs ne passent pas leur vie à participer à des élections. On ne sait d’ailleurs pas si le problème des socialistes, aux présidentielle et législatives, est que les électeurs de gauche ne participent pas assez ou que ceux de droite participent trop. Pour l’élection de la première secrétaire, il y aurait bien eu un moyen apte à faire cesser toute discussion, c’est de jouer le poste à pile ou face. Ainsi, la vainqueur aurait acquis une légitimité incontestable. Les socialistes auraient d’ailleurs peut-être intérêt que cette façon de voter soit mise en place pour les législatives et la présidentielle : ça ne pourrait pas faire de mal à l’alternance.

Tout le monde s’est émerveillé aussi qu’une femme, enfin, accède à ce poste de premier secrétaire. Il y a des lustres qu’Edith Cresson a été Premier ministre et Michèle Alliot-Marie présidente du RPR, que des femme