Il y a une sorte de quiétude dans cette photographie prise le 23 septembre à New York. Ce qui tendrait à prouver qu’elle a été réalisée quelques minutes avant l’intervention télévisée du Président. Car juste après, on sait que l’ambiance avait quelque peu viré au remontage de bretelles et au Président au bord de la crise de nerfs. Mais hélas, aucun document n’en témoigne où, par exemple, on aurait vu Nicolas poursuivant David Pujadas en brandissant le fauteuil sur lequel il est assis, et Laurence Ferrari tentant de les séparer, armée du drapeau tricolore à hampe très pointue qui fait de la figuration au milieu du plan.
L'hypercolère présidentielle fut-elle motivée par sa gaffe fameuse (Villepin «coupable») ou plus prosaïquement par la qualité des journalistes Pujadas et Ferrari qui, ce jour-là, lui posaient tout plein de questions dont le but n'était pas vraiment de le déstabiliser ? Un bon courtisan en effet n'aurait pas laissé passer la gaffe présidentielle. On imagine le matou matois PPDA dans ce genre d'exercice.
Sur la photographie, on voit bien que le Président les regarde d’un drôle d’air David et Laurence. On peut le comprendre. On dirait qu’ils ne l’ont pas remarqué. Genre : Qui c’est le type assis en face de nous ? Une doublure, un invendu du musée Grévin, ou le vrai Nicolas avec des morceaux de Sarkozy dedans ? Preuve visible de cette étonnante indifférence, Laurence et David ne parlent pas à Nicolas mais se disent des trucs entre eux. Laurence lit un machi